Pierre Dwomoh: entretien
Notre prochaine échéance dans la Jupiler Pro League nous conduira à la Cegeka Arena du KRC Genk. Un endroit qui résonne familièrement aux oreilles de Pierre Dwomoh. En effet, Pierre a fait ses débuts dans le football professionnel à l’âge de 16 ans au KRC Genk, sous la direction de John Van Den Brom. Nous l’avons rencontré pour une brève discussion.
Comment décrirais-tu Pierre Dwomoh en un mot ? Si je devais me décrire en un mot, je choisirais « ambitieux ». D’autres mots qui me caractérisent sont blagueur et auto-critique. J’admets mes erreurs, je n’hésite pas à dire ce que j’ai mal fait. Cela fonctionne aussi dans l’autre sens, si je fais quelque chose de bien, je le dis aussi.
Où as-tu grandi ? J’ai grandi dans plusieurs endroits. Je suis né à Malines, puis j’ai déménagé à Jette à un jeune âge. Après Jette, il y a eu des séjours à Genk et Wijnegem, puis j’ai vécu au Portugal et à Ostende. Maintenant, je vis à nouveau à Bruxelles. Je n’ai donc pas vraiment connu un lieu de croissance fixe.
Quel est ton endroit préféré à Bruxelles ? Chez moi, dans le canapé. Quand je rentre à la maison après l’entraînement ou le match, il est difficile pour moi de quitter mon canapé. Il faut vraiment quelque chose d’amusant ou d’important pour me faire sortir.
Le prochain adversaire est le Racing Genk, où tu as fait tes débuts professionnels à l’âge de 16 ans. Quel souvenir gardes-tu de ce moment ? C’était pendant la période de la pandémie, donc il n’y avait pas de supporters, mais ce moment a été pour moi un soulagement. Je ressens toujours ce sentiment, pas tous les jours bien sûr, mais certainement maintenant que nous jouons à l’extérieur contre Genk, ce sentiment revient. C’était un rêve de gosse de faire mes débuts professionnels à l’âge de 16 ans. Je voulais faire partie des dix plus jeunes débutants de l’histoire, et j’ai réussi. C’était un énorme soulagement pour moi.
Si tu pouvais faire venir un joueur de la Jupiler Pro League au RWDM, qui choisirais-tu ? Bonne question ! Personnellement, je choisirais Hans Vanaken. C’est quelqu’un qui joue avec beaucoup d’engagement, qui veut gagner chaque semaine et joue de manière positive, taquine. Ce sont des choses que les supporters de Molenbeek aiment voir.
Nous avons un nouveau coach, quelle est ta première impression ? Il me rappelle mon temps au Portugal, où le football est très tactique. Maintenant, pour chaque poste, il y a des tâches spécifiques à accomplir, comme au Portugal. Si vous ne remplissez pas bien ces tâches, vous vous retrouvez sur le banc avec le coach la semaine suivante. Les rôles sont plus différenciés pour chacun, alors que les consignes étaient plus communes avant son arrivée.
Quel est ton rêve en tant que footballeur ? J’ai de grands rêves, mais pour les exprimer, je dois encore franchir quelques étapes. Mon rêve et mon objectif à court terme sont de maintenir le RWDM en première division. C’est ce à quoi je pense tous les jours. D’abord, cela, et nous verrons plus tard pour mes prochains rêves.
Que fais-tu en dehors du football pour te détendre ? Je suis quelqu’un qui aime être tranquille à la maison dans le canapé. En dehors du football, je suis une personne paresseuse. J’aime regarder des films et des séries. Je viens de regarder la série « Inside Arsenal » et maintenant, je regarde celle du FC Barcelone.
Comment se déroule une journée de match pour toi ? Je me lève vers 8 heures, prends une douche, m’assois dans mon canapé avec une bouteille d’eau en scrollant sur mon téléphone, regarde des vidéos de football, notamment des joueurs tels que Pogba, Ødegaard et Neymar, mais j’ai aussi regardé beaucoup d’images de match d’Arthur Vermeeren. La semaine dernière, par exemple, j’ai regardé des vidéos de Sander Berge. Quand il est temps, je pars au club pour me préparer pour le match.
Qu’est-ce que nous pouvons souhaiter à Pierre Dwomoh ? Que le RWDM reste en première division ! C’est mon obsession.