Conférence de presse: RWDM – KMSK Deinze
Gaëtan Robail
Comment vous sentez-vous physiquement après le coup reçu le weekend dernier ?
J’ai repris presque le même coup que contre les Francs Borains, c’était un peu plus sensible que d’habitude. On a préféré ne pas prendre de risques, mais tout va bien maintenant. J’ai eu mal pendant deux jours après le match contre Anderlecht, mais aujourd’hui, ça va très bien. Je pourrai jouer sans problème ce week-end.
La défaite contre Anderlecht, est-ce qu’elle a été digérée ?
Oui, bien sûr. On en a parlé tout de suite après le match. Il fallait qu’on se dise les choses directement pour pouvoir enchaîner avec les matchs suivants. On a bien recommencé la semaine, on a travaillé dur pour préparer le match contre Deinze. On s’est dit que c’était juste un faux pas, qu’il fallait continuer à jouer comme on l’a fait depuis le début de la saison. Même contre les équipes moins bien classées, il ne faut jamais les prendre à la légère. Chaque match doit être joué à fond.
Comment expliquez-vous cette défaite ? Est-ce que vous avez pris le match trop à la légère ?
Pas vraiment à la légère, mais on n’a pas fait ce qu’on devait au niveau du jeu. On n’a pas appliqué ce qu’on fait à l’entraînement. Quand ça ne fonctionne pas, il faut rester unis et solidaires. C’est peut-être ce qui nous a manqué à certains moments. Mais aujourd’hui, on a retravaillé tout ça et on est prêt à repartir de plus belle pour le prochain match.
Est-ce une défaite pleine d’enseignements qui vous permet de garder les pieds sur terre ?
Oui, c’est certain qu’on apprend aussi en perdant, même si c’est plus difficile à accepter après une belle série de victoires. On a un groupe intelligent qui sait faire la part des choses. Tout le monde a compris ce qu’il fallait améliorer et on est prêt pour le prochain match.
Vous avez une revanche à offrir aux supporters ce week-end ?
Je ne sais pas si on peut parler de revanche, mais les supporters ont toujours des attentes. C’est normal qu’ils soient mécontents quand l’équipe ne gagne pas, surtout après avoir montré un bon niveau de jeu lors des six premiers matchs. Mais je ne parlerais pas de revanche, juste de retrouver notre meilleur niveau.
Yannick Ferrera
Quel est l’état physique du groupe, après avoir vu sortir différents joueurs sur blessure le weekend dernier ?
Tous les joueurs sont en forme pour ce week-end. Les blessés, notamment ceux qui ont été touchés lors du match contre Anderlecht, seront de retour.
Après avoir analysé la défaite plus en profondeur, que pouvez-vous en dire ?
On a tourné la page de ce match dès mardi matin, après le débriefing. On espère que ce n’était qu’un accident de parcours. Seul le futur nous le dira. Cette semaine, le groupe a bien digéré la défaite et s’est concentré sur le prochain match. Nous avons fait le deuil de cette défaite, et nous espérons que cela servira de leçon pour avancer.
À quoi vous attendez-vous face à Deinze ?
Deinze est une équipe solide, bien organisée, avec des joueurs d’expérience. Ils sont intenses dans leur jeu, aussi bien en défense qu’en attaque. C’est une bonne équipe, et ce sera une belle opposition pour voir où nous en sommes.
Est-ce une bonne opportunité pour rebondir ?
Oui, après une défaite, il faut toujours rebondir. Cela fait partie du parcours. On a un groupe jeune et nouveau, donc des hauts et des bas sont inévitables. Il n’y a rien de dramatique. Ce match est une bonne occasion de repartir du bon pied.
Vous devez offrir une revanche aux supporters ?
Ce qu’on doit aux supporters, c’est de s’investir à 100% dans chaque match. On ne peut jamais garantir la victoire, car elle dépend de nombreux facteurs. Mais ce que nous pouvons promettre, c’est de tout donner sur le terrain.
Vous avez perdu la tête du championnat, cela vous stresse-t-il ?
Non, après seulement huit matchs, c’est anecdotique. Le classement peut changer rapidement, et beaucoup d’équipes sont proches en termes de points. Il reste encore beaucoup de matchs à jouer.
Après le match contre Anderlecht, vous avez dit que l’équipe devait passer du « Tiki Taka » à un mode plus combatif. Est-ce que cela a influencé votre approche à l’entraînement ?
Non, nous devons continuer à jouer notre jeu. Mais avant de penser au football, il faut d’abord mettre l’intensité et avoir le bon état d’esprit. C’est ce qui nous a manqué lors du dernier match. Une fois que cette base est là, on peut jouer au football. Les terrains vont aussi changer entre octobre et mars, et il faudra s’adapter à cela.